Six mois après avoir lancé son dispositif de police de sécurité du quotidien (PSQ), la gendarmerie de Seine-Maritime veut maintenant tester son efficacité. Un questionnaire a été envoyé à près de 800 élus du département en plus de "sondages" auprès de la population.
Depuis 6 mois, ils sont de retour sur le terrain au contact de la population.
Les gendarmes de Seine Maritime ont renoué avec une de leur ancienne mission. Du temps où l'on parlait de police de proximité. Une structure créée en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin puis supprimée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Jean-Pierre Raffarin.
Ce nouveau dispositif de police de sécurité du quotidien (PSQ), lancé en mars dernier par Gérard Collomb, l'ancien ministre de l'Intérieur, a pour but de renouer lui aussi avec la population. Les gendarmes partent en patrouille toujours en binôme au plus près des habitants. L'objectif est de se montrer, rassurer et s'informer.
Pour en évaluer l'efficacité, l'état major seino-marin a lancé une vaste enquête auprès des élus et de la population.
170 des 700 élus de Seine Maritime ont déjà répondu au questionnaire que leur adressé la Gendarmerie nationale de Seine-Maritime. Parmi eux : le maire du Tréport.
Aucun effectif n'a été recruté pour la Police de Sécurité du Quotidien qui n'existe pour le moment qu'en zone gendarmerie.
On est vraiment demandeur en zone police dans la vallée du Cailly. Il ne faudrait pas qu'il y ait une différence de traitement selon là où l'on vit".
VIDEO : le reportage de Catherine Lecompte et Olivier Flavien (montage : Stéphanie Pierson) avec les interviews de :
- Nicolas Delecourt, gendarme PSQ de la brigade du Tréport
- Patrick Kinet, gendarme réserviste
- Laurent Jacques, maire du Tréport
- Bruno Arviset, Général, commandant en second de la région gendarmerie Normandie
- Guillaume Coutey, conseiller départemental canton de Notre Dame de Bondeville Pavilly